Un jeune homme tué lors des manifestations des Forces Vives de Guinée : une tragédie dans la haute banlieue
Un drame insoutenable a frappé la haute banlieue ce matin. Mamadou Baillo Sidibé, un jeune mécanicien de 20 ans, a perdu la vie après avoir été atteint par une balle lors des affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre dans la zone de T8.
Mamadou, contraint d’abandonner temporairement son activité de mécanicien en raison du manque de travail, s’était rendu sur les lieux pour exercer comme conducteur de taximoto, une alternative qui lui permettait de subvenir à ses besoins. Mais aux alentours de 10 heures, des heurts violents ont éclaté, transformant cette journée en cauchemar pour sa famille.
Son père, Oumar Sidibé, témoigne dans une douleur indicible :
« C’est depuis mon lieu de travail que j’ai été informé de la situation. On m’a dit que mon fils avait reçu une balle à la T8. En arrivant sur place, j’ai constaté qu’il avait été atteint au niveau de l’abdomen. »
Une zone sous tension
Les affrontements, survenus dans le cadre des manifestations organisées par les Forces Vives de Guinée (FVG), ont laissé la population sous le choc. Ces manifestations, destinées à dénoncer diverses injustices, se sont souvent heurtées à une répression musclée, donnant lieu à des heurts violents entre manifestants et forces de sécurité.
Face à ce drame, les habitants de la zone expriment colère et consternation.
« La vie d’un jeune homme a été fauchée dans des conditions inacceptables. Nous exigeons une enquête approfondie et des réponses sur les circonstances de cette mort tragique, » déclare un habitant.
Appels à la justice
Jusqu’à présent, aucune déclaration officielle n’a été émise par les autorités compétentes. Cependant, les organisations de défense des droits humains et les membres de la société civile réclament des mesures urgentes pour clarifier les circonstances entourant cet événement.
Dans l’attente de réponses, la famille Sidibé pleure un fils, un frère, un jeune homme prometteur, victime collatérale de tensions sociopolitiques.
La mort de Mamadou Baillo Sidibé rappelle avec douleur la nécessité d’un dialogue pacifique pour éviter que d’autres familles ne soient plongées dans un deuil injuste.
La Rédaction Politique